Am gasit intr-o "revista" (o carte in toata regula:) ) din 1834 un articol despre Istoria descoperirii cafelei, despre influenta ei, si anecdotele legate de introducerea ei in Europa si in Antile.
Iata inceputul articolului ce contine partea legata de originea descoperirii (notati similaritatile cu legenda descoperirii ceaiului!) :
"Le café, comme chacun le sait, est originaire du royaume d'Yémen, dans l'Arabie-Heureuse. ce pays fortuné qui, en échange de ses précieuses productions, voit affleurer dans son sein l'or de toutes les parties du globe, reagarde avec raison le café comme une des sources les plus abondantes de sa richesse.
Le premier qui fait usage du café est, selon Schehabeddin, auteur arabe du XVe siècle, un muphti d'Aden, qui vivait au commencement du IXe siècle de l'hégire. Mais, selon la tradition vulgaire, on serait redevable de cette découverte à un mollach (religieux mahométan) nommé Chadely ou Seyadly, dont le nom est encore en vénération dans l'Orient.
Ce saint personnage se voyait souvent surpris par le sommeil au milieux de ses prières, imputait ses assoupissements à la tiédeur de sa dévotion, et sa conscience timorée était tourmenté de pieux scrupules; le hasard, ou, selon la légende, le prophète, touché de sa peine, lui fit rencontrer un pâtre qui lui raconta que toutes les fois que ses chèvres avaient brouté des baies d'un certain arbrisseau, elles restaient éveillées, sautant et cabriolant toute la nuit. Le mollach voulut connaître ce singulier végétal: le pâtre lui montra un joli petit arbre à écorce grisâtre, au feuillage d'un vert brillant, presque semblable à celui du laurier-amande, et dont les branches déliées portaient, aux aisselles de leur feuilles opposées, des bouquets de petites fleurs blanches comme le jasmin, entremêlées de petits fruits les uns naissans et verts, les autres plus avancés, et d'un jaune clair; d'autres, en parfaite maturité, de la grosseur, de la forme et de la couleur de nos cerises anglaises. C'était le cafier ou cafeyer.
Le mollach voulut éprouver par lui-même la vertu singulière de ces baies. Il en prit une forte enfusion, et il passa toute la nuit dans une sorte d'enivrement délicieux qui n'ôtait en rien à la libérté de son esprit. Il fit part de sa découverte à ses derviches, et bientôt le café fut recherché par les dévots musulmans comme un présent divin, apporté du ciel par un ange à un vrai croyant."
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